Chapitre3:16-18. Nous avons vu, dans la première partie de ce chapitre, qu’au milieu du triste état moral du peuple revenu de la captivité, Dieu a soin de se former un résidu, «les fils de Lévi», qui prennent pour modèle le vrai Serviteur de l’Éternel (3:3; 2:5, 6). Ce résidu devait être affiné par l’épreuve, comme le
Cechapitre nous enseigne également que les pensées les plus puissantes sont celles qui contiennent le principe de Vérité. Il l’explique en nous disant, par exemple, qu’il existe un principe mathématique, mais pas de principe d’erreur ou bien un principe de santé, mais pas de maladie. Personnellement, je comprends ces enseignements
Ecritpar Les Résumés. Télécharger cette fiche de lecture en PDF. Sa Majesté des mouches est un livre allégorique de 1954. Il emprunte pourtant au genre littéraire de l’aventure, qui pousse l’humanité contre les éléments afin d’étudier les attributs de
cash. Ils seront assis chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne qui les fasse trembler » MIKA 44. AU FOND, ce qu’il faut pour être heureux se résume à peu de choses La paix et la sécurité Une famille et des amis attentionnés Une bonne santé De la nourriture, des vêtements et un logement Un but dans la vie Un espoir pour l’avenir Pour beaucoup de personnes, certains de ces besoins, sinon tous, sont difficiles à combler. Le Livre contient des conseils pratiques qui peuvent nous permettre de tirer le meilleur parti de notre situation, quelle qu’elle soit. Plus important encore, il donne des raisons valables de croire que, dans un proche avenir, les conditions sur terre vont nettement s’améliorer. En effet, ces conditions correspondront à ce que Dieu avait prévu.
Aucun de nous ne reviendra est, plus qu’un récit, une suite de moments restitués. Ils se détachent sur le fond d’une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l’ont pas vécue. Charlotte Delbo évoque les souffrances subies et parvient à les porter à un degré d’intensité au-delà duquel il ne reste que l’inconscience ou la mort. Elle n’a pas voulu raconter son histoire, non plus que celle de ses compagnes ; à peine parfois des prénoms. Car il n’est plus de place en ces lieux pour l’individu. Une voix qui chuchote, déchirante. Un chuchotement à fleur de vie et d’horreur. Cette voix une fois entendue vous obsède, ne vous quitte plus. Je ne connais pas d’œuvre comparable à celle de Charlotte Delbo, sinon Guernica, sinon le film Nuit et brouillard, même pudeur, même déchirure, même atroce tendresse, chez cette femme, chez Alain Resnais. Cette douloureuse et bouleversante incantation est de ces livres rares qui laissent soudain le lecteur en pays étranger à lui-même. » François Bott, L’Express, 1970 Aucun de nous ne reviendra est paru aux Éditions de Minuit en 1970. Lire plusexpand_more Titre Aucun de nous ne reviendra EAN 9782707344953 Éditeur Minuit Date de parution 04/10/2018 Format PDF Poids du fichier Inconnue Protection Filigrane numérique L'ebook Aucun de nous ne reviendra est au format PDF protégé par Filigrane numérique highlight_off Cet ebook n'est pas compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est plus adapté aux grands écrans qu'aux petits écrans car il ne permet pas d'adapter la taille de la police d'écriture.
Buste d’Epicure Comme Epicure le rappelle au début de la Lettre à Ménécée, l’objectif principal de la philosophie est de se débarrasser des troubles de l’âme. Pour cela, le philosophe propose un remède efficace en vue d’évacuer la crainte des dieux et la peur de la mort la connaissance de la nature des dieux et de la nature humaine. Comme nous l’avons vu dans le premier billet de cette série consacrée à l’éthique épicurienne, les deux premiers éléments du quadruple remède permettent au philosophe débutant de se rapprocher, peu à peu, de l’ataraxie, cette absence de troubles liée au bonheur, finalité de l’éthique épicurienne. Mais l’absence de trouble psychique ne suffit pas, pour Epicure, à garantir le bonheur. Qu’en est-il, en effet, de la douleur physique ? Autrement dit, quelle est la place du corps et du plaisir associé à lincarnation de l’âme dans l’éthique épicurienne ? Pour Epicure, plus encore que pour les stoïciens, la place et le rôle du corps dans la manière de vivre épicurienne est centrale, et ne peut être détachée de la recherche du bonheur de l’âme, comme le montre la deuxième partie de la Lettre à Ménécée, que nous allons parcourir ensemble dans ce billet. Pour Epicure en effet, le trouble de l’âme peut être lié à la douleur ressentie par le corps, dès lors que la douleur corporelle est également ressentie par l’âme. L’éthique épicurienne exige donc une maîtrise du corps et de ses affections. De ce fait, la Lettre à Ménécée propose une véritable thérapie de l’âme et du corps, qui passe notamment par l’ascèse ou le contrôle des désirs, à la recherche d’un plaisir stable apportant le bonheur. L’ascèse des désirs et la santé du corps Le contrôle des désirs associé à l’éthique épicurienne et la santé du corps qui accompagne ce contrôle sont étroitement liés à la classification des désirs proposée par Epicure dans la deuxième partie de la Lettre à Ménécée[1]. Le philosophe y présente en détail les différents types de désirs éprouvés par l’être humain et justifie par la même occasion le contrôle des désirs, puisqu’il permet de conserver la santé de l’âme et du corps, sous la double forme de l’ataraxie et de l’absence de douleurs physiques aponie Et il faut voir […] que parmi les désirs, certains sont naturels, d’autres vides, et que parmi les désirs naturels, certains sont nécessaires, d’autres seulement naturels ; et parmi les désirs nécessaires, certains sont nécessaires au bonheur, d’autres à l’absence de perturbations du corps, d’autres à la vie même. En effet, une observation sans détour de ces distinctions sait rapporter tout choix et tout refus à la santé du corps et à l’ataraxie, puisque telle est la fin de la vie bienheureuse[2]. Ce passage distingue clairement les différents types de désirs que l’être humain éprouve, et met en avant l’importance des désirs naturels et nécessaires pour atteindre le bonheur, défini par Epicure comme absence de troubles psychiques, ou ataraxie. Mais ces désirs naturels et nécessaires permettent également l’absence de douleurs physiques, ou aponie. Santé de l’âme et du corps sont ainsi liées à la réalisation de ce type de désirs. En outre, les désirs naturels et nécessaires sont essentiels pour le maintien en vie de tout être humain. Passons maintenant en revue les trois types de désirs décrits par Epicure, en mettant l’accent sur ceux qu’il convient de suivre ou de rejeter en vue du bonheur 1- les désirs naturels et nécessaires Les désirs naturels et nécessaires sont indispensables à la vie bienheureuse, que ceux-ci apportent l’ataraxie, l’absence de troubles physiques, ou simplement la vie, comme on vient de le voir. Désirer boire et manger lorsque l’on a faim et soif est un désir naturel et nécessaire, par exemple. Nous reviendrons plus bas sur l’importance de ces désirs dans la définition épicurienne de la vie bienheureuse. 2- les désirs naturels et non nécessaires Les désirs naturels et non nécessaires, quant à eux, ne sont pas mauvais, car naturels, mais ne méritent pas d’être poursuivis de manière inconditionnelle ou excessive. Ainsi, désirer bien manger et boire de délicats breuvages est naturel, certes, mais non nécessaire. Les désirs naturels et non nécessaires correspondent ainsi à des fonctions naturelles, et peuvent être satisfaits sans que leur non satisfaction soit dangereuse on pourrait s’en passer, comme on peut se passer de boire lorsqu’on n’a pas soif. Néanmoins, ces désirs naturels et non nécessaires deviennent vides par excès et dérèglement. Comme pour Aristote, et loin de l’image ordinaire que l’on se fait de l’épicurien, c’est la juste mesure qui l’emporte dans l’usage de ce type de désirs Parmi les désirs naturels qui ne reconduisent pas à la souffrance s’ils ne sont pas réalisés, ceux où l’ardeur est intense sont les désirs qui naissent d’une opinion vide, et ils ne se dissipent pas, non pas en raison de leur propre nature, mais en raison de la vide opinion de l’homme[3] ». On voit là le danger que représentent pour l’homme les désirs naturels et non nécessaires la non-satisfaction de ces désirs, et la souffrance associée au manque que nous pouvons éprouver, quand bien même il s’agit de biens non nécessaires. Si je prends l’habitude de mets délicats, je risque de ressentir un certain manque et de souffrir lorsque, pour une raison ou une autre, les circonstances de la vie font que je dois me contenter d’une nourriture plus simple et moins appétissante. De même, si je suis attaché à boire quotidiennement un verre de vin pour accompagner mon repas, il y a de fortes chances que je sois bien en peine de ne pas être affecté par le verre d’eau dont je dois désormais me contenter. Si ce type de désirs naturels ne sont pas nécessaires, et doivent être abordés avec prudence, ils sont importants néanmoins, dans le sens où ils permettent une variation des plaisirs, comme nous le verrons plus loin. En effet, boire sans avoir soif, c’est boire pour le plaisir. Et la variation des plaisirs qu’une bonne glace peut apporter, par exemple, est essentiel à l’effacement des douleurs physiques et psychiques auxquelles nous sommes confrontés à un moment donné dans notre vie. 3- les désirs non naturels et non nécessaires Les désirs non naturels et non nécessaires sont à éviter absolument. Ce sont des désirs vides qui naissent d’opinions vides c’est par exemple le désir d’être immortel. Inutile d’expliquer en quoi ces désirs ne peuvent engendrer que la souffrance, étant donné l’impossibilité de leur réalisation. Revenons plutôt sur la première catégorie de désirs, indispensables, pour Epicure, à la vie bienheureuse, afin de comprendre en quoi ce type de désirs apporte au philosophe la paix de l’âme et du corps. Le bonheur à la recherche d’un plaisir stable La classification des désirs opérée par Epicure met clairement en avant les désirs naturels et nécessaires. En effet, ce sont ceux qui contribuent au bonheur et à la paix du corps, mais aussi à la vie. Pour Epicure, la paix du corps et la vie ne sont pas des fins en soi, mais sont les conditions préalables au bonheur, qui lui est une fin en soi. Epicure propose en effet une définition négative du bonheur comme un état dans lequel on n’éprouve aucune affection douloureuse venant du corps ou de l’âme. Mais le bonheur ne se réduit pas à la paix du corps, que permet la satisfaction des désirs naturels et nécessaires. Certes, la paix du corps ou l’absence de douleur physique est un élément important de la vie bienheureuse, mais elle n’a de valeur qu’en vue de la paix de l’âme. En d’autres termes, le bonheur est un état de paix qui réalise une certaine plénitude de l’âme et du corps, plénitude qui se caractérise avant tout par une absence de troubles Car ce pour quoi nous faisons toutes choses, c’est ne pas souffrir et ne pas être dans l’effroi ; et une fois que cela se réalise en nous, se dissipe toute la tempête de l’âme, puisque le vivant n’a pas à se diriger vers quelque chose comme si cela lui manquait, à la recherche de ce qui permettrait au bien de l’âme et à celui du corps d’atteindre leur plénitude[4]. Rien ne manque à celui qui est heureux, nous dit Epicure. Et en effet, le bonheur défini comme absence de douleur physique et psychique, plénitude du corps et de l’âme, est incompatible avec toute idée de manque. La plénitude du sage épicurien Cette définition négative du bonheur, cette absence de troubles qui caractérise la vie bienheureuse, conduit le philosophe épicurien à une certaine ascèse des désirs car nul plaisir n’est nécessaire si le plaisir procuré par l’ataraxie, cette plénitude du corps et de l’âme, est présent. Il s’agit seulement, lorsque cela est nécessaire, d’opposer le plaisir d’un bon verre de vin, ou d’une discussion entre amis à la douleur actuelle physique ou psychique. Et une fois la douleur supprimée par le plaisir associé à la réalisation de désirs naturels et non nécessaires ou au souvenir de sa réalisation, la recherche du plaisir n’est plus une priorité. Un plaisir stable et profond est déjà présent, en effet, lorsque le philosophe atteint la plénitude du corps et de l’âme que l’on nomme ataraxie. Cette absence de douleur physique et psychique est bien, pour Epicure, le plus grand des plaisirs En effet, c’est à ce moment que nous avons besoin d’un plaisir, lorsque nous souffrons par suite de l’absence du plaisir ; mais lorsque nous ne souffrons pas, nous n’avons plus besoin du plaisir. Et c’est pour cette raison que nous disons que le plaisir est le principe et la fin de la vie bienheureuse[5]. Il s’agit donc en définitive de ne pas souffrir et ne pas être dans l’effroi, en s’aidant pour cela de certains plaisirs, mais dans le seul but de faire cesser la douleur et d’atteindre l’ataraxie. De cette définition du bonheur va découler, pour Epicure, une réflexion approfondie sur le plaisir, principe et fin de la vie bienheureuse. Nous verrons dans le prochain billet quels sont les différents types de plaisir, et en quoi le calcul des plaisirs permet au philosophe épicurien de conserver la paix de l’âme et du corps essentielle au bonheur. [1] Classification déjà esquissée par Platon dans la République 558d. [2] Epicure, Lettre à Ménécée, 127-128, trad. Balaudé. [3] Epicure, Maximes capitales, XXX. [4] Epicure, Lettre à Ménécée, 128. [5] Idem Crédits photo Epicurus, par franzconde, Licence CC BY ; Treat at Häagen-Dazs, par Jean-Christophe, Licence CC BY-NC-SA; Etang en plénitude, par marief este, Licence CC BY-NC-SA. Citer ce billet Maël Goarzin, "Epicure et le bonheur de l’ascèse des désirs à la recherche d’un plaisir stable". Publié sur Comment vivre au quotidien? le 20 septembre 2018. Consulté le 18 août 2022. Lien
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